Finale Cycle Libre 2e année Dressage : le bon tempo de Sinfonie
Cette finale de cycle libre réservée aux chevaux courant pour la deuxième saison affichait un fort contingent de vingt-et-un prétendants au titre. Ce dernier a été remporté par l’imposante Sinfonie, auteure d’une reprise finale à 82.62%.
SINFONIE, c’est une grande championne dans tous les sens du terme ! Elle s’impose avec une reprise préliminaire à 77.60% et une finale notée à 82.62%. Avec son 1,86m, cette puissante mais ravissante jument hanovrienne fille de Secret, bawue (oui, encore lui !), et Scalett, han par Sarkozy, han, en copropriété entre Bachir Benoufida et Alix Bravard, basée à Périgueux, contrôleur de gestion dans une entreprise de cosmétiques. « J’ai quatre chevaux au travail actuellement plus l’élevage ‘de la Ville’ en Auvergne dont s’occupent mon frère Louis et Aurore Brintet avec six poulinières Oldenbourg destinées au dressage. Sinfonie a beaucoup de force, mais elle est aussi très gentille, et n’a peur de rien. Nous l’avons achetée en Allemagne sur les conseils d’Ariane Pourtavaf quand elle avait deux ans et demi en fin de débourrage » explique Alix. « Je suis allée l’essayer, j’ai confirmé le coup de foudre que j’avais déjà eu en vidéo. Au quotidien, elle est très exigeante pour tout ce qui alimentation, il ne s’agit pas d’oublier ses pommes et ses carottes, elle est pointilleuse sur les heures des repas, mais à monter elle est très facile. Sa force est un atout mais peut devenir une difficulté, car quand elle est contractée, je mets du temps à l’assouplir. » L’année prochaine, Alix tentera le Cycle Classique, avec le soutien de son coach Marc Boblet qui l’a beaucoup aidée pour préparer la reprise finale. « Grâce à sa force, elle pourra travailler cet hiver pour se préparer aux nouvelles exigences » conclut Alix.
SINFONIE & Alix Bravard - Crédit photo : PSV Photos
Vice-championne, avec une reprise préliminaire notée à 81.70%, et une finale à 79.81%, KELLA STAR JM, fille du westphalien Escolar, et de Donna Star JM, han, par Don Juan de Jus, kwpn, née chez Jessica Michel Botton à Casson (44). La jument est désormais la propriété d’Antonio Amorin de Sa, également propriétaire des écuries d’Orceval à Limours (91), où est installé avec une quinzaine de chevaux Jean-Philippe Siat, époux et coach de la cavalière, Ludivine Siat Ramelet, qui pilotait Kella Star pour la seconde année consécutive. « Elle était déjà vice-championne à quatre ans. Nous sommes ravis qu’elle réitère la performance. Malgré un peu de fatigue, elle s’est montrée très disponible. Elle est très fiable en concours » confie la cavalière, cheffe de projet dans le domaine de l’informatique, un emploi qui l’occupe au minimum trente neuf heures par semaine dont trois heures de transport quotidiennes. « Le soir, j’arrive à en monter un, et deux ou trois durant le week-end, sans compter que nous avons aussi une fille de deux ans à gérer. » Jean Philippe Siat, cavalier de haut niveau durant de longues années, se disait ravi. « Ma femme a encore fait une très belle présentation aujourd’hui, ce qui confirme leurs qualités à toutes les deux. C’est une jument qui a trois allures fortes, pas de point faible pour le moment, on a même commencé à la mobiliser pour le piaffer, elle aborde les changements de pied. Nous l’avons achetée à deux ans et demi chez Jessica Michel Botton avec Antonio. » L’année prochaine, Ludivine prévoie de sortir son quatre ans, encore en pleine croissance, tandis que Kella Star abordera les six ans si elle n’est pas vendue d’ici là.
KELLA STAR JM & Ludivine Siat Ramelet - Crédit photo : PSV Photos
En troisième position, avec une reprise préliminaire à 81.40%, et une finale notée à 79.40%, KIRIANA D'ARZ, jument fille de Furstenball, Old, et de Fortuna de Hus, Rhdl par Fuchsberger, Rhdl née à Sarzeau (56) chez Patrick et Laëtitia Croci Gourdain, sa cavalière. Le couple est désormais installé en Vendée, à la tête d’une écurie privée de six chevaux, tandis que Laëtitia est monitrice au Haras des Presnes, à Saint Gervais (85) chez Aude et Rodolphe Scherer. « Kiriana est née à la maison, j’ai sorti sa mère en cycle classique et jusqu’en Inter 1, je l’ai formée de A à Z. Elle a un pas extraordinaire, et un caractère formidable. L’année prochaine, selon son évolution, je choisirai entre le cycle classique et le cycle libre, mais de toute façon, je continue car les deux filières sont très formatrices. » A l’avenir, Laëtitia n’envisage pas une seconde de se séparer de sa protégée. « C’est sentimental, j’aimerais l’emmener aussi loin que sa mère » confie-t-elle.
KIRIANA D'ARZ & Laëtitia Croci Gourdain - Crédit photo : PSV Photos
Article rédigé en partenariat avec L'Eperon
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