03.01.2023

TVA 2023, une avancée pour l’élevage équin

Alors que la loi de finances 2023 vient d’être promulguée le 30 décembre 2022, elle rentrera en vigueur en ce début d'année. 

 

La Filière équine espérait une mesure plus favorable commune à tous ses segments. Néanmoins, grâce au soutien du Ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, lors des débats parlementaires, nous pouvons nous réjouir que les activités liées à la reproduction équine* bénéficiant actuellement d’un taux de TVA intermédiaire à 10% sont maintenant soumises au taux réduit de 5,5%.

 

Avec l'aide des maisons mères représentant l’élevage équin, le Ministère en charge de l'Agriculture et l’Ifce, la SHF poursuit son engagement au service des éleveurs afin d’espérer une application plus avantageuse de cette mesure.

 

Des précisions seront apportées dans les semaines à venir par l’administration fiscale.

 

*liste des activités concernées :

  • vente de reproducteurs
  • vente de saillies, embryons
  • opérations liées à la reproduction (ex : prise en pension, monte, saillie et poulinage)

 

Sur le même sujet

La Filière Cheval impulse une nouvelle dynamique collective avec une gouvernance... 05.12.2025 La Filière Cheval impulse une nouvelle dynamique collective avec une gouvernance... Les membres fondateurs de la Filière Cheval de la filière équine – France Galop, la Société d’Encouragement à l’Élevage du Trotteur Français (SETF), la Fédération Française d’Équitation (FFE) et la Société Hippique Française (SHF) – officialisent aujourd’hui à l’hippodrome de Paris-Vincennes la nouvelle gouvernance de la Filière Cheval. Cette gouvernance rénovée permettra d’articuler plus efficacement l’action nationale avec les dynamiques régionales, tout en renforçant le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes et des décideurs publics, en particulier le Ministère chargé de l’Agriculture et l’institut technique dédié à la filière, l’IFCE. Elle offre un cadre nouveau, lisible et solide, propre à structurer dans la durée une coopération transversale qui n’avait, jusqu’ici, jamais pu s’établir à cette échelle.  Une nouvelle dynamique pour une filière agricole stratégique Depuis près de 10 ans et à la demande de l’Etat, les sociétés-mères de la filière équine (regroupant l’élevage, le sport-loisir, les courses, les chevaux de races locales) ont fait le choix de l’unité pour défendre leurs intérêts communs, pour assurer la gouvernance de la filière, sa représentation auprès des pouvoirs publics français et européens et son rayonnement le plus large possible. Cet événement marque l’aboutissement d’un travail collectif engagé depuis près de deux ans pour renforcer la structuration, la représentativité et la capacité d’action d’une filière qui occupe une place singulière dans l’agriculture et l’économie française. La filière équine française est l’une des filières atypiques relevant du domaine agricole et dont le rayonnement international n’est plus à prouver. Disposant d’un poids économique important en France, elle compte plus d’1,1 million d’équidés et 30 000 éleveurs, assure plus de 66 000 emplois, et compte 233 hippodromes répartis sur tout le territoire métropolitain et ultramarin, organisant plus de 18 000 courses par an. Par ailleurs, l'équitation est le 3ème sport pratiqué en France avec près de 625 000 licenciés (dont 83 % des femmes). À la croisée des mondes agricole, sportif, économique et culturel, la filière équine est un secteur transversal et particulièrement ancré dans les territoires. Pour faire face aux nouveaux enjeux sanitaires, environnementaux, réglementaires et économiques, il est indispensable de doter cette filière d’une gouvernance modernisée, capable de porter une vision ambitieuse et collective. Telle est la finalité de la nouvelle Filière Cheval, désormais pleinement guidée par une ambition : « le collectif au service de la filière équine ».