02.12.2020

Indices de performances des chevaux et poneys de sport 2020

Chaque année, les indices de performances des chevaux et poneys de sport, basés sur leurs résultats en compétitions (ISO, ICC, IDR), sont des informations très attendues par les éleveurs, propriétaires et cavaliers. 

Le contexte tout à fait particulier de 2020, lié à la crise sanitaire, a conduit dès le mois d’avril, le Groupe de Travail « Génétique-Génomique des chevaux et poneys de sport », qui associe les scientifiques, les représentants des Organismes de Sélection (SBSF, ANPFS) et des Organismes de Contrôle des Performances (SHF), à prendre en compte cette situation. 

Une étude approfondie a été confiée à la chercheuse IFCE/INRAe en génétique des équidés, Anne Ricard, avec l’appui technique d’IDELE pour analyser les compétitions 2020 et en évaluer l’impact sur les indices de performances en compétition équestre chevaux et poneys (ISO, IDR, ICC, IPO, IPD et IPC). 

Si l’analyse a relevé une baisse du nombre de chevaux et poneys participant à des compétitions de l’ordre de 20% pour le CSO, pour une diminution du nombre de départs de près de 50% toutes disciplines confondues, la hiérarchie entre les chevaux et les épreuves a été conservée. 

L’étude a montré qu’en conservant le même process de calcul des indices, et en ajustant la référence liée au nombre de sorties moyen pour la population étudiée, on obtient une échelle des indices entre les chevaux comparable à celle des années précédentes, pour les épreuves SHF et les épreuves FFE. 

Le groupe de travail a donc pris la décision de maintenir le calcul des indices sport pour l’année 2020 en intégrant les corrections particulières proposées par les scientifiques, même si les indices seront pour la plupart affectés d’un coefficient de précision (CP) moindre (car le nombre moyen de sortie par cheval ou poney est plus faible) 

Le groupe est bien conscient que cette décision entrainera quelques conséquences individuelles inhabituelles mais elle permet de conserver une continuité dans la caractérisation de l’aptitude sportive pour pallier une saison de compétition amputée. 

Rappelons que pour les différents programmes et encouragements, c’est toujours le meilleur indice obtenu par un cheval au cours de sa carrière qui est pris en compte (ex . prime PACE, lignée maternelle, label des juments ou des étalons …

Consulter l'étude détaillée

 

Les indices de performances sont disponibles sur le site de l'IFCE

www.ifce.fr

Sur le même sujet

La Filière Cheval impulse une nouvelle dynamique collective avec une gouvernance... 05.12.2025 La Filière Cheval impulse une nouvelle dynamique collective avec une gouvernance... Les membres fondateurs de la Filière Cheval de la filière équine – France Galop, la Société d’Encouragement à l’Élevage du Trotteur Français (SETF), la Fédération Française d’Équitation (FFE) et la Société Hippique Française (SHF) – officialisent aujourd’hui à l’hippodrome de Paris-Vincennes la nouvelle gouvernance de la Filière Cheval. Cette gouvernance rénovée permettra d’articuler plus efficacement l’action nationale avec les dynamiques régionales, tout en renforçant le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes et des décideurs publics, en particulier le Ministère chargé de l’Agriculture et l’institut technique dédié à la filière, l’IFCE. Elle offre un cadre nouveau, lisible et solide, propre à structurer dans la durée une coopération transversale qui n’avait, jusqu’ici, jamais pu s’établir à cette échelle.  Une nouvelle dynamique pour une filière agricole stratégique Depuis près de 10 ans et à la demande de l’Etat, les sociétés-mères de la filière équine (regroupant l’élevage, le sport-loisir, les courses, les chevaux de races locales) ont fait le choix de l’unité pour défendre leurs intérêts communs, pour assurer la gouvernance de la filière, sa représentation auprès des pouvoirs publics français et européens et son rayonnement le plus large possible. Cet événement marque l’aboutissement d’un travail collectif engagé depuis près de deux ans pour renforcer la structuration, la représentativité et la capacité d’action d’une filière qui occupe une place singulière dans l’agriculture et l’économie française. La filière équine française est l’une des filières atypiques relevant du domaine agricole et dont le rayonnement international n’est plus à prouver. Disposant d’un poids économique important en France, elle compte plus d’1,1 million d’équidés et 30 000 éleveurs, assure plus de 66 000 emplois, et compte 233 hippodromes répartis sur tout le territoire métropolitain et ultramarin, organisant plus de 18 000 courses par an. Par ailleurs, l'équitation est le 3ème sport pratiqué en France avec près de 625 000 licenciés (dont 83 % des femmes). À la croisée des mondes agricole, sportif, économique et culturel, la filière équine est un secteur transversal et particulièrement ancré dans les territoires. Pour faire face aux nouveaux enjeux sanitaires, environnementaux, réglementaires et économiques, il est indispensable de doter cette filière d’une gouvernance modernisée, capable de porter une vision ambitieuse et collective. Telle est la finalité de la nouvelle Filière Cheval, désormais pleinement guidée par une ambition : « le collectif au service de la filière équine ».